In the gallerist’s mind / Galerie Valérie Delaunay

Exposition collective

Avec :

Rachel Labastie, Léa le Bricomte, Nicolas Tourte, Art Orienté Objet, Cécile Hug, Aurelie dubois, Joel hubaut, Odie chaavkaa, odonchimeg Davaadorj, Barbara Navi, Jessy Deshays, Corine borgnet, Daniel Spoerri

A place to BEEP / Mémorial de Montormel-Coudehard

nicolas_tourte_cemetary_revolution_2017
Visuel : Cemetery revolution, 2017

A place to BEEP
Vernissage le 5 juillet à 18
05/07/201703/09/2017 – Mont-Ormel (Mémorial de Montormel-Coudehard)

Ma première visite au mémorial remonte à l’année dernière, j’ai furtivement fait glisser mon regard sur les différents endroits du site. Ce qui m’a marqué comme bien d’autres, j’imagine, c’est de recomposer mentalement un étale de chair morte recouvert d’un épiderme diptèrien, bouillonnant et foisonnant, me renvoyant à cette « neige » partiellement constituée par le rayonnement cosmologique fossile, dit-on, qui apparaît sur un moniteur lorsque le signal « manque ».

Cemetery revolution

Dans cette proposition en demi tore, il s’agit d’évoquer la géométrie des cimetières de guerre que l’on croise au bord des routes, lors de divers trajets.
Pendant ces travellings, si on ne se concentre pas sur la discontinuité de la ligne blanche, la persistance rétinienne offre à l’alignement des formes une perspective mouvante, cet effet me pousse à imaginer une surface praticable à l’infini. Un dédale dans lequel l’issue n’est pas le dessein, mais une redécouverte perpétuelle de l’horizon. J’ai d’abord songé à extruder les faces polygonales d’une sphère issue d’un logiciel 3d. Puis repensant aux diverses phases de la vie d’un insecte, mon intention s’est muée en l’évocation du stade larvaire.
J’imagine désormais cette forme tournant lentement sur elle-même, de son périmètre central, les masses extrudées réduisant les espaces « interstellaires » de révolution en révolution.

Remerciements : Le Dôme, FABLAB / CAEN

[sgmb id= »1″]

Black Box(es) Centre d’art Faux Mouvement



Vernissage le 06/07 à 18h

du 6 juillet au 22 octobre 2017

Centre d’art Faux Mouvement
(Place Saint Louis)
4 rue du Change – 57041 METZ CEDEX / France

nicolas_tourte_black_box_faux_mouvement

Avec : Betty Beier, Arvid Boecker, Laura Delvaux, Rohan Graeffly, Philipp Hawlitschek, Joël Hubaut, Julie Luzoir, Anke Mila Menck, Charles Myncke, Patrick Nardin, Claudia Passeri, Armand Quetsch, Mary Audrey Ramirez, Nicolas Tourte, Steve Veloso et Monique Voz.

[sgmb id= »1″] BLACK BOX(ES)

Paysage. Fiction de la matière, matière à fiction

Paysage. Fiction de la matière, matière à fiction

Du 9 au 25 juin 2017
Vernissage le vendredi 9 juin à partir de 18h00

Plateforme / 73 rue des Haies 75020 Paris
Du mercredi au dimanche de 14h30 à 19h30 et sur rendez-vous.

Commissariat : Jean-Baptiste Guey

Avec : Jean-Michel André, Anaïs Boudot, Amélie Labourdette, Olivia Lavergne, Lawand,
Julien Lombardi, Benjamin Ottoz, Raphaelle Peria, Charles-Henri Sommelette,
Nicolas Tourte.

__

Héritée de la tradition picturale, la notion de paysage désigne un territoire naturel saisi puis transformé par l’esprit humain, au point de coïncidence de la réalité concrète et du travail de l’imaginaire. Elle organise ainsi le passage de la perception de la nature à sa représentation fantasmée, et, en retour, celui de l’image mentale à sa traduction sur un support concret. L’exposition « Paysage. Fiction de la matière, matière à fiction » rend précisément compte de cette double plasticité du paysage, physique et psychique, en l’articulant au médium de la photographie.

Les onze artistes réunis y proposent une vision de la nature déformée par leurs regards intérieurs, contaminée par les pulsions, les abstractions et les accidents de l’imagination. Emancipée de sa fonction documentaire tout en restant ancrée dans la matière réelle, la photographie y révèle son potentiel narratif et fictionnel, déployé à partir de ses ambiguïtés formelles.

Extrait du texte de Florian Gaité

[sgmb id= »1″]

14 SECONDES

116 Centre d’art contemporain
116, rue de Paris, 93100 Montreuil

vernissage le 18 mai à partir de

 DU 18 mai au 14 juin 2017

Sur une proposition de Marie Deparis-Yafil et Corine Borgnet Avec :

Rodolphe Baudouin, Christian Berthelot, Corine Borgnet, Emilie Brout & Maxime Marion, Bryan Crockett, Gael Depauw, Jessy Deshais, Charles Dreyfus, Joël Hubaut, Fred Mars Langlois, Gabriel Léger, Malachi Farrell, On Kawara, Fabien Léaustic, Léa Le Bricomte, Laurent Pernot, Axel Phalavi, Emmanuel Régent, Benjamin Renoux, Mai Tabakian, Tata Jacqueline, Nicolas Tourte, Haythem Zakaria

Visions intermédiaires / Château d’Hardelot

nicolas_tourte_visions_intermediaires_lupanar

VISIONS INTERMEDIAIRES / Château d’Hardelot
Exposition personnelle

– Dans l’espace d’exposition temporaire : l’installation vidéo monumentale LUPANAR, 2015.
– En dialogue avec les salles du château, une série de dispositifs vidéo (2009 – 2017)

Du 25 mars au 8 octobre 2017
Vernissage le samedi 25 mars à 11h

[sgmb id= »1″]

LOCAL HOST / Delta studio / Roubaix

nicolas_tourte_local_host_delta

LOCAL HOST / Delta studio / Roubaix
Du 3 décembre 2016 au 7 janvier 2017

Avec VERONIQUE BELAND – MATHILDE CLAEBOTS – AURELIE DAMON – VINCENT HERLEMONT – HELENE MARCOZ – EMMANUEL MORALES – JEROME PROGIN – MANON THIRRIOT – NICOLAS TOURTE – VALERIE VAUBOURG

ouverture les vendredi, samedi et dimanche de 14h à 19h
Delta studio 158 rue Pierre de Roubaix – 59100 Roubaix

YIA art fair #7 / Stand Galerie Laure Roynette / Paris

YIA art fair #7 / Stand Galerie Laure Roynette / Paris
Du 20 au 23 octobre 2016

Avec Géraldine Cario, Nicolas Tourte, Mathieu Weiler, Athanasios Zagorisios
LE CARREAU DU TEMPLE
4, RUE EUGENE SPULLER, 75003 Paris

Entretien entre Nicolas Tourte et Point Contemporain en novembre 2016 à l’occasion de l’exposition Drag and drop / Commissariat Renato Casciani

La première fois que l’on découvre le travail de Nicolas Tourte, on pourrait penser qu’il porte sur le détournement d’objets.  Or son questionnement aborde plutôt leur malléabilité, la possibilité de changer leur apparence, de jouer sur leur présence ou leur absence, et au final de les faire exister sur d’autres plans, ceux d’une réalité nouvelle. L’artiste compare d’ailleurs ses différents travaux à une constellation comme celle de la Grand Ourse. Un ensemble d’étoiles que l’on pourrait croire existantes sur un même plan, alors que la profondeur qui les sépare dans l’espace est bien plus grande.

Peut-on dire que ton travail s’articule autour de la notion de cycle ?
Elle est en effet le fil rouge de ma conduite. Mes oeuvres se construisent autour du cycle, de la répétition, de la redondance, du mouvement perpétuel, qui peut être à la fois naturel ou complètement artificiel.

On se pose d’ailleurs la question de la frontière entre le naturel et l’artificiel…
Tout ce que j’empreinte à la nature, aux objets, est retransmis de manière plus ou moins artificielle. Cela introduit une autre problématique qui est celle du « virtuel ». Quand Pierre Lévy (1) en parle, il souligne le fait que cette notion existe au moment où l’homme a commencé à entrer en interaction avec un objet (ex. casser une noix avec une pierre). De nos jours, le mot est devenu un peu fourre-tout. Il renvoie à une sorte de projection entre ce qui est existant et tangible et des formes complètement évanescentes impalpables.

Est-ce l’ambiguïté entre les deux qui t’intéresse ?
Se pose toujours pour moi la question du faux, du vrai. Je fais souvent paraître des images de pièces sur les réseaux sociaux bien avant qu’elles ne soient montrées en exposition. L’œuvre existe « virtuellement » avant d’avoir une existence concrète. On ne sait jamais si ce que l’on voit est une prise de vue ou un artefact Photoshop.

Veux-tu dire que l’image d’un objet le fait préexister ?
Il y a toujours le caractère fascinant de ce qui s’imprime sur la rétine et qui est irréductible. Toute l’exposition est conçue pour maintenir ce doute car il ouvre sur une multitude d’interprétations. La scénographie avec la projection vidéo, les vues stratigraphiques, le grand tirage disposé à l’horizontale, témoignent du flux d’images auquel nous sommes soumis, mais toujours dans ce continuum je crée un moment de doute.

Comme cette plaque d’égout qui échappe à l’image…
Je joue avec elle sur cette ambiguïté de l’existant. Étant sous exposée à la lumière, elle forme une tache sombre dans la scénographie. Elle ne révèle son volume que lorsque l’on s’approche suffisamment pour la regarder sous certains angles.

 

Paraciels, 2009 - Installation vidéo. Dimensions variables ©ADAGP - Nicolas Tourte / Galerie Laure Roynette
Paraciels, 2009 – Installation vidéo. Dimensions variables
©ADAGP – Nicolas Tourte / Galerie Laure Roynette

 

Le doute passe-t-il aussi par une perte des repères ?
Avec Renato Casciani nous avons pensé l’exposition à travers de multiples inversions. Le tirage du paysage de huit mètres est positionné à l’horizontale, l’installation des Paraciels est placée au sous-sol, les vidéos sont aussi inversées. Elle a été l’occasion de générer un univers conçu comme un flux où toutes les pièces dont certaines sont assez anciennes répondent à de plus récentes. L’exposition a aussi été, par la volonté du commissaire, l’occasion de produire des pièces qui n’existaient que sur plan.

On retrouve un autre ciel dans cette vue de couches sédimentaires…
C’est le cinquième ciel de cet espace du sous-sol de la galerie. L’image provient de la série des Vues stratigraphiques qui consistent en des photomontages générés à partir d’un fond personnel d’images qui compte près de 200 vues. Depuis 2004, je photographie des paysages dans lesquels sont visibles les couches sédimentaires, des marques d’érosion qu’elles soient naturelles ou artificielles. On y trouve une multitude d’informations grâce au phénomène de fossilisation, aux poches de gaz… il y a dans cette pièce un effet miroir qui accentue l’idée d’espace intermédiaire.

 

J’ai commencé à prendre des photographies de paysage sans forcément savoir ce que j’allais mettre en oeuvre. C’est un travail assez brut car l’intérêt n’est pas de produire un beau tirage mais de tailler dans l’image pour générer une répétition de strates et lui donner l’apparence d’un millefeuille.

 

Trois bandes, 2016 - Installation vidéo. Matériaux mixtes. Dimensions variables ©ADAGP - Nicolas Tourte / Galerie Laure Roynette
Trois bandes, 2016 – Installation vidéo. Matériaux mixtes. Dimensions
variables
©ADAGP – Nicolas Tourte / Galerie Laure Roynette

 

N’y a-t-il pas aussi l’idée de « couches » dans la projection vidéo ?
Dans la pièce Trois bandes, l’objet sculptural devient écran. C’est une installation diurne et nocturne et comme lors d’une sédimentation, les éléments perçus s’effacent pour laisser place à autre chose, ici la structure installée in situ. Ainsi la pièce peut vivre sans son enveloppe d’images.

L’effacement se retrouve sur d’autres pièces ?
Dans la vidéo Paysage va-et-vient, se retrouve cette idée d’effacement. J’ai décomposé une photographie par un procédé assez archaïque afin d’utiliser le ciel comme un cache que je déplace sur toute la surface de l’image. La pièce renvoie tout autant à des oeuvres connues de l’histoire de l’art qu’à l’histoire du cinéma et à l’évolution des effets spéciaux notamment dans la création d’un arrière-plan. Il y a vraiment une simplicité revendiquée dans la mise en œuvre de l’animation afin de créer l’illusion que le mouvement est créé par un travelling de caméra.

Dans cette pièce aussi tu nous places entre deux éléments, celui d’une réalité géologique, pesante, qui a une présence physique très  forte et une dimension plus céleste…
Ce côté aérien fait perdre de la matérialité à tous ces matériaux à la physicalité très présente. C’est pour rappeler que quelques soient leur dureté et leur résistance, par un phénomène d’érosion, ils redeviendront finalement poussière. Tout est éphémère et participe à une remise en œuvre continuelle.

J’aime la propriété sculpturale des éléments qui, s’érigeant ou s’effondrant, sont toujours en mutation.

 

Neige sédimentielle, 2016 - Vidéo 1080P en boucle ©ADAGP - Nicolas Tourte / Galerie Laure Roynette
Neige sédimentielle, 2016 – Vidéo 1080P en boucle
©ADAGP – Nicolas Tourte / Galerie Laure Roynette

 

Ce retour à la poussière est visible dans la vidéo Neige sédimentielle ?
Rien n’indique qu’il s’agit de poussière… et je ne souhaite pas révéler la source de ces images qui peuvent provenir tout aussi bien d’une prise de vue naturelle, que générées par le moteur 3D d’un ordinateur très puissant avec un logiciel d’effets spéciaux comme il en est utilisé dans les studios hollywoodiens. La video évoque l’idée du dépôt et de la sédimentation qui, à terme, produit les strates géologiques. Elle parle des particules de sédiment mais aussi de cendre volcanique comme celle qui est à l’origine de l’enfouissement des villes.

Les chaises, comme ces particules, suspendues entre terre et ciel, sont-elles en proie à une forme de mutation ?
Le Couple de chaises fait partie d’une série d’objets augmentés, modifiés. Elles sont comme beaucoup de mes travaux polysémiques. Elles font références aux rotoreliefs par le façonnage des cônes, mais aussi à la balançoire de Fabrice Hyber. Comme pour les parapluies, il y a l’envie d’interagir avec des éléments communs que tout le monde puisse immédiatement identifier et a déjà manipulé. Par leur suspension, je leur donne aussi un élan performatif.

 

Couple de chaises, 2016 - Sculptures. Dimensions 2 x 40 cm / 72 cm / 47 cm ©ADAGP - Nicolas Tourte / Galerie Laure Roynette
Couple de chaises, 2016 – Sculptures. Dimensions 2 x 40 cm / 72 cm / 47 cm
©ADAGP – Nicolas Tourte / Galerie Laure Roynette

 

N’ont-elles pas aussi un caractère sexué ?
L’idée du genre est plus anecdotique mais on peut toutefois déterminer laquelle est mâle et l’autre femelle. On retrouve ce caractère sexué sur le visuel des deux lunes du carton d’invitation qui évoque les trompes de fallope et autres organes jumeaux. Je voulais que se retrouve par ces lunes l’idée d’influence et des cycles, ces liens entre les éléments naturels (vents, marées, phénomènes géologiques…) et célestes. Et rendre compte aussi de cette mécanique invisible qui crée les cycles auxquels nous sommes soumis.

N’exprimes-tu pas le désir que ces objets ou éléments échappent d’une certaine manière à ce qu’ils pourraient représenter ?
J’ai envie que ces objets, chaises, lunes, plaque d’égout…,  restent libres. Pour cela je les fais sortir du champ commun pour leur offrir une nouvelle existence et que chacun puisse avec eux se projeter dans une direction ou une autre.

(1) Pierre Lévy, Qu’est-ce que le virtuel ?,  éditions La Découverte Poche / Essais n°49, mars 1998.

 

 

Deux lunes, 2016 - Dispositif vidéo. Dimensions ø 100 cm ©ADAGP - Nicolas Tourte / Galerie Laure Roynette
Deux lunes, 2016 – Dispositif vidéo. Dimensions ø 100 cm
©ADAGP – Nicolas Tourte / Galerie Laure Roynette

 

Paysage, va et vient, 2016 - Vidéo 1080P en boucle ©ADAGP - Nicolas Tourte / Galerie Laure Roynette
Paysage, va et vient, 2016 – Vidéo 1080P en boucle
©ADAGP – Nicolas Tourte / Galerie Laure Roynette[sgmb id= »1″]

La Montagne

La Montagne / la Vallée
39 rue Adolphe Lavallée, 1080 Molenbeek-Saint-Jean

Avec Frederik BAUR, Thibaut BELLIERE, Romain BOULAY, BORDELOU, Christophe BOUDER, Jules BOUTELEUX, Emilie BREUX, Martin COIFFIER, Matthieu CRISMERSMOIS, Alexis DEBEUF, David FALTOT, Guillaume FOUCHAUX et Laurie ETOURNEAU, Pierre Yves HELOU, Sina HENSEL, Anne HOUEL, Joanie LEMERCIER, Romain LEPAGE, Olivier MAGNIER, Benjamin OTTOZ, QUARTZ, Lukas RICHARZ, Ludivine SIBELLE, Nicolas TOURTE, Samuel VANDERVEKEN, Mélanie VINCENT

nicolas_tourte_la_montagne_2016

Avec de gauche à droite :
Deux lunes, 2016 / Vue stratigraphique n°2, 2014 / Les quatres fils Aymon, 2016 / Neige sédimentielle, 2016 / Une bande, 2016 / Paysage, va et vient, 2016

Phenomena / Welchrome / Boulogne-sur-mer

Phenomena / Welchrome / Boulogne-sur-mer

Parcours d’art contemporain en relation avec le patrimoine & les arts numériques

Avec : Jean Lain, Nicolas Tourte, Cécile Wesolowski

La Crypte, r
Du 20 mai au 05 juin

Communiqué de presse ici
Dossier de presse ici

État crépusculaire / texte de Sylvette Gaudichon

Des corps noirs qui tombent et s’amassent jusqu’à gorger l’horizon, jusqu’à l’étouffement, jusqu’à l’effacement de l’humain dans un magma indéfini, puis des paysages, vides, vues stratigraphiques, relevés archéologiques ou géologiques d’un passé proche, ou peut-être d’un futur immédiat. Dans cette installation Nicolas Tourte nous égare. Entre mystification et catalepsie l’artiste se joue de nos sensations et nous donne à voir les sédiments incarnés qui construisent des paysages impeccablement chimériques.

Texte de Sylvette Gaudichon à propos de l’exposition État crépusculaire

Nicolas Tourte par Renato Casiani, catalogue « format à l’italienne VI »

La structure foisonnante et rhizomique du travail de Nicolas Tourte nous enivre dès les premières gorgées visuelles. Comme un catalyseur accélérant notre départ vers un monde poétique, jamais complétement détaché du réel, une rêverie hallucinatoire ou l’ombre de Magritte plane sans cesse. Une pincée de technologie contemporaine réactive les puissants ressorts surréalistes, rehaussés par le titre des œuvres, comme une cerise sur le … Cocktail …!!!! Le tout semble être un Cocktail coloré saupoudré de mescaline, une mixture alchimiste qui fait naitre de fragiles poèmes scintillants. Les oxymores visuelles de Nicolas nous enchantent et nous font chavirer tout en questionnant notre fragile condition humaine Nous voici devenus des « Alices » avec tout ce que cela à d’excitant .

texte de Renato Casiani parut dans le catalogue « format à l’italienne VI »

Pete and repeat, galerie Laure Roynette, Paris. Novembre 2014

nicolas_tourte_pete_and_repeat_01

nicolas_tourte_pete_and_repeat_05

nicolas_tourte_pete_and_repeat_10

 

Tutti frutti, galerie L’Œil histrion, février 2013

20130219_5807

20130219_5798

20130219_5786

 

20130219_5763

20130219_5779