Exposition au Pont du Gard

projet en cours en partenariat avec Labirinto & Echangeur 22 …
Avec les artistes :

Regina SILVEIRA, Anna Maria TAVAREZ, Mona Young Eung KIM et Nicolas TOURTE
Début de l’exposition Septembre 2024 …


Résidence / Rimbun Dahan, Malaisie

Résidence au centre d’art Rimbun Dahan, Malaisie / Groupe A
Du 23 avril au 22 mai 2024

l’époque bénie des globophages

B (Bleu), 2024 / Sérigraphie

Sérigraphie 2 couleurs sur Olin 300 g
Année : 2024
Format 29,7 x 21 cm
Tirée à 40 exemplaires
Numérotée / Signée au crayon par l’artiste
30 €

V (Vert), 2024 / Sérigraphie

Sérigraphie 3 couleurs sur Olin 300 g
Année : 2024
Format 40 x 30 cm
Tirée à 40 exemplaires
Numérotée / Signée au crayon par l’artiste
40 €

R (Rouge), 2024 / Sérigraphie A4

Sérigraphie 2 couleurs sur Olin 300 g
Année : 2024
Format 29,7 x 21 cm
Tirée à 40 exemplaires
Numérotée / Signée au crayon par l’artiste
30 €

Terrain vague

Exposition du 13 janvier au 9 mars 2023
visible mercredi et jeudi de 14h à 18h puis vendredi et samedi de 14h à 19h

Vernissage vendredi 12 janvier à partir de 18h30, repas ‘‘after’’ à 20h30
La Sécu : 26, rue Bourjembois_59800 Lille / Métro Five

Terrain vague /

Une friche peut devenir un champ des possibles, un sol fertile. La
terre, un terrain, du terreau, le bois, autant de matière pour une
galerie d’objets aux formes insolites, multipliées, détournées. La
vague est une forme, le vague une forme de liberté.Stratifications,
sédimentations, séquences, séries, une compilation d’images
aussi concrètes que pénétrantes jonche le périmètre. L’espace
se resserre sans jamais enfermer puisqu’il est cycle, boucle, il se
parcourt, s’arpente, se contracte et séduit, peut-être.
Virginie Jux

DSOÉRDRED

Dsoérdred / Carte Blanche à Corine Borgnet

Vernissage le jeudi 30 novembre 2023 de 18h à 21h
H gallery / 39 rue Chapon – 75003 Paris
Exposition du 30 novembre 2023 au 13 janvier 2024,
du mardi au samedi de 13h à 18h ou sur rendez-vous


Avec : Inara Bagirova, Rodolphe Baudouin, Corine Borgnet, Matthieu Boucherit, Katia Bourdarel & Sylvain Ciavaldini, Clara Bryon, Céline Cléron, Léonard Contramestre & Clémence Elman, Bryan Crockett, Jessy Deshais, Elise Morin, Barbara Navi, Prune Nourry, Daniel Nicolaevsky, Jeanne Susplugas, Nicolas Tourte

Vessie et lanterne magique

Dans le cadre de notre parcours Les quartiers d’art, Nicolas Tourte était en résidence au centre des arts plastiques le quARTier de Fresnes-sur-Escaut en octobre dernier. A cette occasion, deux œuvres nouvelles furent créées sur place avec un groupe d’habitantes de la commune. A compter du 18 novembre, celles-ci furent exposées pendant un mois au sein d’une large rétrospective consacrée au travail de l’artiste.

C’est une situation que tout le monde a déjà expérimentée. Soudain quelque chose se met à clignoter dans la tête en écho à ce qui vient de s’allumer dans les yeux. Ce « quelque chose » peut être un mot, une expression – pourquoi pas un titre de film ou de chanson -, qui s’impose spontanément à notre esprit à la vue de tout autre chose et qui résonne en nous. De fil en aiguille, voilà qu’idées et images s’enchainent entre elles et que ça se met à raisonner pour de bon. A s’immiscer, à évoquer, à susciter, à provoquer… Bien souvent on laisse filer ou l’on choisit de s’arrêter là, de mettre un terme à l’expérience. Peu nombreux sont ceux qui vont jusqu’à donner forme à ce qui s’apparente à une petite illumination, façon ampoule qui apparaît au dessus de la tête. Nicolas Tourte est de ceux-là.

Lorsqu’il regarde le monde qui l’entoure, comme lorsqu’il l’observe au travers des créations des artistes qui lui sont chers (on peut citer Warhol, Duchamp, Matta-Clark sans risque de trop se tromper), Nicolas Tourte met des mots sur ses impressions, sur ses sensations. Il nomme les choses non pas pour les dire ou les écrire mais pour les penser. Les penser comme le fait un artiste, comme le fait un poète peut-être, c’est-à-dire en images… Bien que manifestement plastique, sa démarche – ou plus simplement sa façon de voir, de faire – relève d’allers-retours sémantiques incessants entre images et mots, entre mots et images, comme en témoigne notamment le soin tout particulier qu’il apporte au choix des titres de ses œuvres.

C’est ainsi en poète-artiste qu’il se montre curieux des expériences et découvertes scientifiques, se penchant tour à tour sur la température de fusion du verre, le fonctionnement de la rétine ou encore les propriétés des trous noirs. Phénomènes physiques, biologiques ou astronomiques le passionnent et déclenchent en lui, par recoupements successifs (marabout, bout de ficelle), des intuitions esthétiques qui finissent par se concrétiser sous la forme d’installations alliant le plus souvent travail du bois et projection vidéo, ou encore diffusions sonores, photomontages et confection d’objets sculpturaux aussi ludiques que de nature à nous questionner sur notre relation à la réalité et à ses usages quotidiens (porte-manteau bicéphale, balais à angle droit, chaises à excroissances, tréteau à fessée…).

L’ensemble ressortit à la fois d’une démarche high-tech et d’une logique ouvertement artisanale, low-tech donc. L’univers de l’artiste témoigne en effet de son amour des matériaux naturels tel que le bois qu’il se plait à sculpter, à façonner, à polir avec grand soin dans la plus pure tradition de la menuiserie (cf. notamment la pièce intitulée « Les promesses de l’ombre »), autant que d’une aisance à manier les outils numériques tels que ceux mis à sa disposition par le FabLab situé au quARTier de Fresnes-sur-Escaut.


Si elle est une des caractéristiques matérielles principales de l’œuvre de Nicolas Tourte, ce curieux attelage d’artisanat et de technophilie joyeuse est également inhérent à son propos. Il y a en effet quelque chose du Georges Méliès des « Voyages à travers l’impossible » dans la volonté de l’artiste de jouer des leurres et autres effets d’optique, non pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes mais au contraire pour nous dévoiler ce qu’une simple lanterne peut avoir de proprement magique. Pour le dire autrement, l’œuvre de Nicolas Tourte révèle des pans entiers de notre réalité en même temps qu’elle fait apparaître les moyens mêmes par lesquels elle les donne à voir, lesquels participent pleinement de sa capacité d’enchantement.

Johan GRZELCZYK

Wormholes, 2022

Wormholes, 2022 / Installation vidéo / 3 x 84 cm ø / 3 x 8 minutes
Vue de la seconde édition d’Around video / art fair / Hôtel Moxy _ Lille / 30.09 > 02.10.2022

Décadence, 2022

No shelter, 2022 / Sculpture dans l’espace public

Six lunes, 2021

Parcours Parallèle

Musée Guillaume de Rubrouck
Musée Jeanne Devos
Musée de l’Abbé Lemire
Taste Wijn

Un projet porté par Espace 36 en résonance avec les collections de musées de Flandre francophones / Lire le texte de Céline Berchiche : https://www.nicolastourte.net/parcours-parallele-3/

Memory from the future

Délice de Nicolas Tourte

Une sculpture pour un parc à Chevilly Larue, une forme simple pour évoquer un enjeu actuel

Cette sculpture pour un parc à Chevilly Larue s’inscrit dans une dynamique de commandes publiques d’œuvres qui deviennent des marqueurs du paysage urbain tout en portant un message. Nicolas Tourte offre aux habitants et riverains une pièce qui à la fois s’inscrit comme point d’intérêt dans un parc pour être contemplée de loin et dont l’aspect se modifie selon le contexte météorologique.

Chevilly Larue est une des villes qui accorde une grande importance à l’Agenda 21 [1]. Dans le cadre de sa politique engagée en faveur du développement durable, avec notamment l’objectif n°8 de ce programme « Faire de l’espace public un lieu de vie, de rencontre, et de nature » et en s’appuyant sur la fiche action n°16 « Créer des zones artistiques dans les rues », la commune a proposé un appel à projet à destination des artistes intitulé « L’empreinte écologique de l’art ». Ils étaient invités à répondre à celui-ci en proposant une œuvre dont l’enjeu était d’inciter un changement de regard sur le changement climatique tout en utilisant des matériaux écologiques et durables. Nicolas Tourte, le lauréat, y trouve l’occasion de poursuivre son exploration artistique de la ville à la suite de la création de son installation in situ pour l’exposition « Métamorphoses du quotidien » à la Maison des arts plastiques Rosa Bonheur [2]. Il avait installé une sculpture-architecture qui prenait appui sur une fenêtre-hublot de l’espace d’exposition. Celle-ci créait à la fois un point de vue telle une jumelle sur l’extérieur et était support à une projection vidéo cyclique nous emmenant vers un univers cosmique.

Le cercle et les notions de cycle et d’infini caractérisent l’ensemble de sa pratique artistique. Nicolas Tourte voit dans la forme circulaire un symbole du temps et de la vie comme éternel recommencement. Sa sculpture Délice a pour origine son enquête du site proposé par la ville et une attention envers la circulation du regard du visiteur et promeneur. Elle est visible de loin et nous invite à descendre dans le parc et à continuer la balade.

L’artiste a choisi l’acier corten, un matériau entièrement recyclable à l’infini et durable dans le temps. Si son œuvre paraît forte et comme un signal, elle est en devenir. Située volontairement dans un bassin de rétention d’eau, elle n’est complète qu’une fois inondée. Un miroir d’eau accueillera ses reflets durant certaines périodes de l’année. Telle une roue, elle fait écho à l’éternel retour à la terre. Nous individus, nous ne faisons que passer. Délice évoque à la fois une boucle temporelle et le caractère éphémère de nos vies. Les flèches en creux suggèrent un futur proche et nous mettent en garde contre les effets des bouleversements climatiques. Celles-ci indiquent également des directions à suivre allant dans un sens infini. N’y-a-t-il pas là l’image d’un changement qui n’en finit pas et d’un processus naturel, un renouveau perpétuel ? Cette œuvre combine à la fois l’idée du jeu et celle d’une action qui ne s’arrête jamais. Elle contient des références multiples qui nécessitent qu’on s’y intéresse pour les découvrir.

Cette sculpture s’inscrit dans une dynamique de commandes publiques d’œuvres qui deviennent des marqueurs du paysage urbain tout en portant un message. Nicolas Tourte offre aux habitants et riverains une pièce qui à la fois s’inscrit comme point d’intérêt dans un parc pour être contemplée de loin et dont l’aspect se modifie selon le contexte météorologique. Elle met en évidence les variations du temps et ce que certaines conditions climatiques produisent sur notre environnement. Elle parle d’une problématique qui nous touche tout en nous laissant libres d’y voir d’autres histoires. Tel serait le rôle de l’art, nous convier à une expérience sensible et faire naître des réflexions. L’artiste a su tirer parti des contraintes de l’appel à projet pour faire naître cette forme qui poursuit ses recherches esthétiques et plastiques. Les habitants se sont déjà appropriés cette œuvre que l’on attend maintenant découvrir sous un autre jour.

Article de Pauline Lisowski pour TK21:
https://www.tk-21.com/Delice-de-Nicolas-Tourte

Notes

[1] Un programme local d’actions en faveur du développement durable.

[2] Exposition collective à la Maison de arts plastiques Rosa Bonheur avec les artistes
Nicolas Tourte \ Julie Legrand \ Laurence Nicola \ Marie Denis \ Hélène Muheim \ Eudes Menichetti \ Angèle Guerre \ Éloïse Van der Heyden \ Katia Bourdarel \ Laurent Debraux \ Laurent Pernot \ Laure Tixier \ Carolein Smit \ Amandine Gollé \ Lionel Sabatté \ Laurence Gossart \ Luc Doerflinger \ Yves Helbert \ Maylis Turtaut, Commissariat : Pauline Lisowski avec la collaboration de Fabienne Leloup. Collaboration artistique : Marie Denis, du 6 mars au 11 avril 2020 puis du 7 septembre au 3 octobre 2020.

Ellipses, 2019 > Videoformes 2020

nicolas_tourte_ellipse_videoformes_en_cours

CAMERA CAMERA dans le cadre du festival Movimenta / Nice

nicolas_tourte_eternuellement_votre_2016

CAMERA CAMERA dans le cadre du festival Movimenta

Salon de vidéos
et d’art contemporain
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HOTEL WINDSOR
11 rue Dalpozzo Nice
24 Novembre (journée professionnelle),
25 & 26 Novembre 2017

A place to BEEP / Mémorial de Montormel

Cemetary revolution, 2017
Sculpture / Bois / Prototype / Dimensions variables

Line up, 2017
Installation / Charbon de bois et marbre blanc / Dimensions variables

xyz, 2017
Installation / bois et matériaux divers / Dimensions variables

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nicolas_tourte_line_up_2017

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Crédit photo : Nicolas Tourte, Valentin Tyteca